Comme beaucoup de mes lecteurs, sans doute, j’utilise de temps en temps iTunes, pour télécharger un disque que je souhaite écouter ou pour entendre une station de radio.
Mais cela présente certains inconvénients : si j’ai envie d’écouter un disque par curiosité, sans nécessairement désirer le réécouter souvent, j’hésite à l’acheter. Quant aux stations de radio, il en est d’excellentes, mais elles vous imposent évidemment leur programme.
L’idéal serait de pouvoir être chez soi tout en ayant sur son ordinateur l’accès à un gigantesque magasin de disques où l’on pourrait “picorer” dans le stock et écouter sans restriction, une seule fois ou plusieurs fois, tous les disques du stock. Eh bien, cela existe : depuis un peu plus d’un mois, j’ai découvert Qobuz et je me suis abonné à leur offre de streaming. Plutôt convaincant : après mes premières expériences, l’information mérite d’être partagée.
C’est fortuitement que j’ai visité Qobuz pour la première fois. J’avais été intrigué par la mention d’une assez longue “rencontre podcast” avec Michel Tabachnik, dont le parcours m’intéresse pas seulement pour des raisons musicales. L’entretien était intéressant, également pour les auditeurs intéressés par l’histoire et les grandes figures de la musique contemporaine. Après cela, j’ai eu la curiosité d’explorer Qobuz d’un peu plus près. Et je dois dire que ce site français ne m’a pas déçu !
Mais tout d’abord, vous aurez sans doute eu la même question que moi : que peut bien vouloir dire Qobuz ? J’ai d’abord pensé que je devais blâmer mon ignorance, j’ai exploré le site sans trouver de réponse… et pour finir, je me suis résolu à interroger le service clients. Celui-ci m’a aimablement dirigé vers une présentation vidéo de Qobuz, dans laquelle j’ai découvert l’explication : un qobuz (le “u” se prononce “eu”) est un viole kazakh ! Bon, je me suis senti soulagé : mon ignorance était excusable ! Et, au passage, je me suis dit qu’un bon nom de marque pouvait une fois de plus reposer sur un choix insolite, mais aisément mémorisable.
Qobuz est tout d’abord un vaste magasin de disques en ligne : le site “a pour ambition d’être votre disquaire numérique avec un très large catalogue à télécharger (musique classique, jazz, blues, pop, rock, électronique, mélodies pour Enfants, musique du monde, bandes originales de film, etc.)”, explique-t-on dans les FAQ. Il est possible d’y acheter également des enregistrements de très haute qualité, sans compression du CD. Les tarifs sont raisonnables. Nombre d’enregistrements sont accompagnés d’un livret en PDF. La liste des disques achetés reste enregistrle dans l’historique du compte : il est donc possible de les télécharger à nouveau à tout moment. Ils sont “sans DRM” (Digital Rights Management), c’est-à-dire qu’il n’existe aucune limite d’utilisation. Un logiciel de téléchargement (pur Mac et PC, pas encore pour Linux) est mis à disposition des utilisateurs.
Comme sur iTunes et d’autres plateformes musicales, il est bien entendu possible d’écouter des extraits d’une trentaine de secondes. Mais le grand avantage de Qobuz, outre son large catalogue dans des genres musicaux variés, c’est la possibilité de s’abonner à son service de streaming et de faire exactement ce que l’on ferait chez un disquaire qui nous accorderait l’hospitalité 24 heures sur 24 : écouter selon ses goûts pratiquement n’importe quel morceau du catalogue, ou disque entier, à n’importe quel moment, et en restant chez soi.
Qobuz offre actuellement la possibilité d’un abonnement pour un mois au tarif de 13 €, avec un mois gratuit en prime. Un abonnement annuel à tarif promotionnel (et deux mois gratuits en plus) est également possible.
Je me suis abonné pour un mois et je n’ai pas été déçu : c’est un vrai plaisir de pouvoir fureter dans ce catalogue virtuel, céder à ses curiosités, écouter certaines musiques que je n’aurais probablemnet ni téléchargées sur iTunes ni explorées chez un disquaire traditonnel.
Même si je n’ai guère coutume de rédiger des billets “publicitaires”, et même si le sujet est assez éloigné de ceux que j’aborde habituellement (mais c’est le charme du présent site de me laisser entière liberté de le faire), je me décide donc à partager cette découverte avec mes lecteurs et à recommander Qobuz. Un seul petit bémol (c’est le cas de le dire, pour un site musical!): pour le streaming, il est vivement recommandé d’avoir un ordinateur assez puissant et un accès Internet haut débit – j’ai l’un et l’autre, mais, si plusieurs problèmes un peu gourmands fonctionnent en même temps, il arrive que l’écoute “patine” ou que je doive relancer le streaming. Si mon Mac est en revanche “au repos”, j’écoute des disques entiers sans la moindre interruption.
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