La semaine dernière, j’ai reçu le dixième volume du Dictionnaire historique de la Suisse. Treize sont prévus, le premier était paru en 2002 : l’entreprise se poursuit donc au rythme imperturbable d’un volume annuel. Au total, le DHS comptera 36.000 articles, plus de 10.00 pages et 8.500 illustrations. Et pas seulement en français, mais aussi en allemand et en italien, ce qui donne une idée de l’ampleur de ce projet.
J’y avais souscrit et je ne regrette pas la dépense que représente l’acquisition d’un nouveau volume chaque année. Car ce dictionnaire est une mine d’information. Si certains articles sont brefs (notamment les biographies, couvrant en règle générale un paragraphe), d’autres sont longs de plusieurs pages. Quelle que soit la longueur de l’article, des références bibliographiques sont fournies pour qui désire en savoir plus. Une illustration abondante et attrayante complète le texte, ainsi que des diagrammes quand il y a lieu (par exemple pour des données statistiques).
Ce n’est donc pas simplement un dictionnaire que l’on consulte quand on cherche quelque chose de précis : chaque fois que sort un nouveau volume, je prends plaisir à le parcourir et à me plonger dans des notices que je ne cherchais pas. Ce que j’ai fait en recevant ce dixième volume.