Après une cinquantaine d’années de bons et loyaux services, ma case postale 83 disparaîtra dans quelques jours : bien malgré moi, comme on le découvrira tout à l’heure. Je me trouve contraint de modifier une adresse qui m’avait accompagné dès mon adolescence. C’est l’occasion de quelques lignes sur le caractère plus ou moins éphémère des adresses, avant de raconter ce qui est arrivé à cette case postale — et à quelques dizaines d’autres en même temps.