Même si quelques débris ont finalement été retrouvés à la Réunion l’an dernier, la disparition du vol MH370 de Malaysia Airlines, le 8 mars 2014, alors qu’il effectuait un vol de Kuala Lumpur à Pékin, reste mystérieuse : pas d’appel à l’aide, alors que l’appareil semble avoir poursuivi son vol pendant sept heures. Les théories plus ou moins crédibles pour expliquer cette affaire ne manquent pas. Et voici qu’un correspondant m’adresse ce soir un article affirmant que le pilote, Zaharie Ahmad Shah, aurait été retrouvé dans un hôpital de Taïwan, souffrant de déshydratation et d’amnésie. Bizarre : pourquoi aucun grand média n’en a‑t-il fait un grand titre ? Complot — ou tromperie ?
Les suspectes demandes d’amitié sur les réseaux sociaux
Elle prétend s’appeler Marlene Lecoq et résider à Montréal : c’est la dernière en date. Plusieurs fois par semaine, je découvre une nouvelle demande d’une inconnue au visage plus ou moins charmant, à la pose plus ou moins suggestive, qui souhaite devenir mon « amie » sur mon compte Facebook. Chaque demande est aussitôt rejetée, et la personne bloquée pour d’éventuelles demandes de contact futur. Tout cela n’est bien entendu pas plus sérieux — et tout aussi suspect — que les courriels anonymes de prétendues jeunes femmes affirmant éprouver un désir irrésistible de me connaître après avoir découvert mon profil en ligne ! Mais je suis chaque fois surpris de constater que d’autres utilisateurs des réseaux sociaux semblent avoir eu du mal à résister à un joli minois ou à un regard langoureux — alors que les photographies sont, bien entendu, toujours usurpées, et qu’il n’est pas difficile de le découvrir ! Derrière le mirage des sourires enjôleurs, de vrais escrocs.
Internet, sécurité et vie privée : choisir un VPN — pas si facile !
Depuis longtemps, je me disais qu’il fallait songer à protéger mon trafic sur Internet, surtout quand j’y accède depuis des réseaux publics ou dans des chambres d’hôtel. Même en étant prudent, chacun peut se trouver à la merci d’un jeune pirate exerçant ses talents sur des réseaux mal protégés, d’un criminel en quête de données monnayables, d’un administrateur de réseau peu scrupuleux — ou des services d’espionnage d’un État soupçonneux. Sans même parler du sentiment irritant de traçage par des compagnies commerciales exploitant vos données : sans vraiment avoir quelque chose à cacher, le sentiment d’être suivi en ligne a quelque chose d’irritant ; il n’y a aucune raison de rendre la vie facile à ceux qui voudraient exploiter des informations personnelles à leur profit. Puisque les offres de VPN se multiplient et sont proposées à des prix très raisonnables, j’ai décidé d’en choisir une correspondant à mes besoins. Je croyais que cela serait simple : cela n’a pas été le cas, mais pas pour des raisons techniques.
Le véganisme analysé comme « religion de substitution »
Le végétarisme et les autres pratiques alimentaires n’ont jamais été du nombre de mes terrains de recherche. L’observation des courants spirituels contemporains ne peut cependant manquer d’y prêter attention : il n’est pas rare que la pratique du végétarisme accompagne une démarche spirituelle, même si d’autres considérations peuvent aussi y conduire. Dans un volume introductif que j’avais eu le plaisir d’accueillir, en 1989, dans une collection de poche que je dirigeais alors, Laurence Ossipow observait que « la pratique du végétarisme semble aussi bien liée à une perception critique de la société et à un questionnement d’ordre philosophique ou spirituel, qu’à une crise générale des valeurs alimentaires » (Le Végétarisme : vers un autre art de vivre ?, Paris, Éd. du Cerf, 1989, p. 177). Parmi les courants du végétarisme actuellement en développement, le véganisme a retenu l’attention critique d’un théologien protestant allemand, Kai Funkschmidt : il voit dans les courants les plus radicaux du véganisme — tel qu’il l’observe en Allemagne – une « religion de substitution » (Ersatzreligion).
Du « business yoga » à la spiritualité dans l’entreprise
En 2010, j’avais découvert une annonce indiquant une série de cours de formation permanente en business yoga, destinée aux professeurs de yoga de Suisse. La présentation du cours expliquait que le yoga pouvait aider les hommes de l’époque moderne, actifs professionnellement, à mieux faire face aux attentes élevées et à la pression dont il font l’expérience dans le cadre de leur travail.
Et d’ajouter, à l’intention des responsables d’entreprises : si vos collaborateurs sont en bonne santé, votre bilan annuel le sera aussi — puisque le stress rend malade, c’est bien connu, et que le yoga contribuerait à prévenir de tels effets.
J’y avais consacré une petite chronique radiophonique cette année-là. J’ai eu la curiosité d’effectuer une petite recherche en ligne pour voir si cette offre existe toujours : non seulement c’est le cas, mais elle semble même prospérer, puisque plusieurs enseignants de yoga la proposent aujourd’hui en Suisse et dans d’autres pays d’Europe. Une occasion de relever, à côté de ce cas particulier, la diffusion de pratiques associées à la spiritualité dans le monde du travail.
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